Après des décennies de faux départs, de vagues projections sans vraiment y compter, nous y voici pourtant : mon premier roman, Le Manoir de Malencontre, va paraître le 17 octobre chez GLP Éditions ! J’ai encore du mal à le croire. Peut-être que ça viendra quand je tiendrai un exemplaire papier entre les mains… Pour l’instant, je ne l’ai vu qu’en photo. C’est déjà très émouvant, mais ça reste virtuel.
Au sommaire aujourd’hui, je partage avec vous mes émotions, je vous parle de mes dernières lectures… et je vous donne les infos pour vous procurer mon roman très bientôt !
Alors, la sortie du Manoir de Malencontre dans quelques jours, ça fait quel effet ?
C’est à la fois énorme et dérisoire.
Je veux dire, depuis vingt-cinq ans que j’en rêve, c’est évidemment un aboutissement, une victoire.
Mais en même temps, ça ne change rien à ma vie quotidienne ni à ma pratique d’écriture. Je me considère écrivaine depuis maintenant quelques années, tout simplement parce que j’écris. Je vais continuer de travailler mes autres manuscrits et la publication du Manoir de Malencontre ne garantit en rien la suite des événements.
Mon deuxième roman n’a pas trouvé d’éditeur pour le moment, le troisième est en phase de révision et je ne l’ai pas encore soumis. Mais chaque nouveau manuscrit me ramènera à la case départ… ou presque.
Même pour Le Manoir de Malencontre, la parution n’est que le début. Est-ce qu’il plaira aux lecteurs ? Est-ce qu’il se vendra un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout ? Je ne me fais pas trop d’illusions, un premier roman d’une inconnue a peu de chances de faire un carton. Mais on peut toujours rêver — après tout, c’est ce que je fais depuis le début. 😉
Le grand bain sans brassards
Après des années à apprivoiser l’écriture, je commençais à me sentir un peu plus confiante à ce sujet : je maîtrise à peu près mon rythme de travail, la construction de mes personnages, la structure du scénario… Et bim ! me voici de nouveau face à l’inconnu. Comme si je sautais dans le grand bain, sans bouée ni brassards — et sans savoir si je sais vraiment nager.
Ce grand bain inconnu, c’est toute la phase de promotion du roman à laquelle je dois prendre part.
Ces derniers jours, je suis allée démarcher les librairies indépendantes de Verdun et Bar-le-Duc, qui ont accepté de mettre le livre en rayon à sa sortie. Ça semble une broutille, mais je vous jure que c’est une sacrée sortie de la zone de confort, comme on dit, d’aller se vendre comme ça ! (Au passage, voyez la ruse subtile, si vous habitez Verdun ou Bar, vous pourrez donc feuilleter le roman en librairie, hé hé !)
Encore plus terrifiant : quelque part dans l’avenir, je vais devoir affronter les fameuses séances de dédicaces, rencontres et autres salons… J’en tremble déjà ! 😉
Cela dit, j’aime la découverte, la nouveauté, c’est ce qui nous tient vivants, ce qui nous empêche de nous encroûter complètement. Donc face à la trouille, il y a aussi l’excitation. Heureusement !
Et la suite ?
Comme je l’ai dit plus haut, cette parution ne change rien au reste de ma vie d’écrivaine. Enfin, si, puisque le temps consacré au Manoir me laissera forcément moins de temps pour reste. Mon rythme de travail ralentira un peu en conséquence, c’est tout.
Pour l’heure, je termine la relecture des Poupées russes et je vais attaquer sa réécriture. Je place pas mal d’espoir sur ce troisième roman, j’ai l’impression d’avoir progressé — ce qui semblerait assez logique. Mais je n’ai aucune idée de combien de temps cela me prendra de le finaliser.
Lectures
J’ai enfin terminé 1Q84 de Murakami. Mon sentiment demeure mitigé. J’ai beaucoup apprécié l’écriture méticuleuse et posée, j’ai fini par me faire à la lenteur qui nous plonge dans un univers onirique. Mais une partie de l’intrigue me semble tirée par les cheveux et je me suis finalement plus attachée au personnage de M. Ushikawa, « le nabot », qu’aux aventures des deux protagonistes Tengo et Aomamé.
Fin août, j’ai dévoré Sang famille de Bussi : un vrai bon thriller ! A posteriori, quelques détails me paraissent assez peu concevables, par exemple le plan machiavélique inventé par les « méchants ». Mais à la première lecture, on ne s’en rend même pas compte. Et malgré ce mini bémol, il y a clairement derrière ce roman du travail et du savoir-faire, ou plutôt du savoir-raconter en l’occurrence. Je compte d’ailleurs le relire et le disséquer pour essayer de comprendre comment l’auteur nous tient si bien en haleine tout le long !
Infos pratiques
Pour en savoir plus sur Le Manoir de Malencontre, c’est par ici.
À partir du 17 octobre, vous pourrez commander Le Manoir de Malencontre directement sur le site de GLP Éditions au format papier ou numérique.
Mais si vous en avez la possibilité, s’il vous plaît, commandez-le dans une librairie, c’est important de les faire vivre !
Pour les chanceux et chanceuses qui habitent en Meuse, Le Manoir de Malencontre sera en rayon à Entrée Livres (Verdun) et à La Fabrique (Bar-le-Duc).
Faites-moi part de vos retours, soit ici en commentaire, soit sur la page de la maison d’édition. D’une part, j’ai vraiment hâte d’avoir votre opinion, et d’autre part (sous réserve d’avis positifs, évidemment), c’est la meilleure façon de faire connaître le roman.
Joyeuses lectures !