Ça y est, c’est bien réel : mon premier roman, Le Manoir de Malencontre, est paru il y a un mois et demi. J’ai enfin tenu dans les mains mon livre imprimé, des gens l’ont acheté et j’ai même fait mes premières dédicaces. Je commence à prendre conscience que ce n’est plus juste un rêve… Mais en vrai, j’ai encore un peu du mal à y croire.
Voici donc une nouvelle phase de mon aventure d’autrice… à présent officiellement publiée, youhou ! 😊
Les anecdotes sur la sortie du Manoir de Malencontre
La parution du roman était programmée pour le 17 octobre. Plusieurs de mes amis et connaissances m’avaient fait part de leur curiosité et de leur intention d’acheter le livre. J’avais donc démarché les librairies de Verdun et Bar-le-Duc pour qu’ils le mettent en rayon. Une épreuve plus difficile qu’il n’y paraît à première vue quand on n’a pas l’esprit commercial ! 😉
Roman non indexé
Le jour J, si le roman était disponible sur le site de GLP Éditions, il n’était pas encore référencé sur le catalogue des libraires. En clair, pas commandable pour eux, comme s’il n’existait pas. Déception pour moi, frustration pour les quelques personnes qui se sont précipitées en librairie… Et du coup, nécessité de relancer les libraires après quelques jours pour vérifier la disponibilité.
Le temps que tout se mette en place, il s’est passé une quinzaine de jours où mon excitation de la sortie est retombée comme un soufflé raté. C’est seulement ces quinze derniers jours que je commence à prendre la mesure de ce qui m’arrive. À présent, j’attends les retours des lecteurs avec impatience. Les premiers que j’ai eus étaient positifs, mais pas forcément très objectifs. Cela dit, je ne vais pas bouder ce plaisir !
Premières dédicaces
L’autre épreuve que j’ai dû affronter avec cette publication, c’est celle des dédicaces. Vous allez rire, mais quand on débute, ça n’est pas si évident : pour les premiers exemplaires que je voulais dédicacer, je ne savais même pas sur quelle page écrire ! Me voici partie en recherches frénétiques sur l’art des dédicaces. La plupart des articles sur le sujet traitent de l’organisation des séances de dédicaces, mais rarement de la rédaction des dédicaces. Oui, je sais, j’ai écrit un roman, ça devrait aller pour écrire une dédicace de trois lignes. Eh bien, non. J’ai réfléchi pendant des jours à mes premières dédicaces. Bon, je progresse ! À présent, je n’ai plus besoin que de quelques minutes…
Premier contact avec le public
Le week-end dernier, j’ai pu m’entraîner tout doucement à affronter le public au Bazar d’hiver des artisans, à Verdun. Mon mari y tenait un stand (pour ceux qui ne le connaissent pas, allez faire un tour sur sa page Facebook « Les Bagatelles de Sylvain » : des stylos, des couteaux, des bijoux, etc. en bois et métal 😉) et j’ai pu poser ma petite pile de livres à côté de ses créations. Le Bazar a reçu beaucoup de visiteurs et j’ai vendu toute ma modeste pile. Alors, certes, comme c’est local, les acheteurs me connaissaient, ça aide. En tout cas, pour moi c’était une approche très rassurante avant mon premier vrai salon littéraire programmé au mois de février.
Interview
Dernière aventure en date en lien avec la publication, l’épreuve de l’interview enregistré ! Encore un exercice palpitant pour une novice comme moi. Mon éditrice a lancé une chaîne YouTube et publie systématiquement une interview de chacun de ses auteurs. La mienne est donc sortie cette semaine : pour en apprendre un peu plus sur les inspirations qui m’ont menée au Manoir de Malencontre, c’est par ici !
Les autres projets
Les poupées russes
J’ai bien avancé l’écriture du deuxième jet des Poupées russes, mais en ce moment j’ai du mal à y consacrer assez de temps. Je pensais finir cette étape début novembre, c’est un peu raté. Pas grave, l’essentiel est de ne pas lâcher — et je n’en ai aucunement l’intention ! La publication du Manoir de Malencontre n’est que le premier pas dans ma vie d’autrice, je compte bien écrire et dans l’idéal, publier, de nombreux autres livres ! Plusieurs projets se bousculent déjà pour la suite, le plus compliqué est de rester focalisée sur mon manuscrit en cours.
Moodvember
Je lui ai d’ailleurs fait une petite infidélité ce mois-ci, pour participer au Moodvember, un défi d’écriture organisé par GLP Éditions. Il s’agissait d’écrire trois nouvelles en novembre sur des thèmes imposés. Vous allez me dire, pourquoi participer alors que je cours déjà après le temps pour ma réécriture ? Eh bien, parce que cette année, je n’ai plus la possibilité de participer à l’atelier d’écriture que je suivais depuis trois ans et j’avoue que les exercices me manquent. Sans l’atelier, je n’explore plus autant, je ne prends plus le temps de jouer avec l’écriture. Donc, ce défi était l’occasion de « remuscler » un peu ma pratique. Je ne suis pas très satisfaite des textes que j’ai envoyés, en partie à cause des délais courts et des thèmes très éloignés de ce qui m’inspire habituellement. Malgré tout, je suis fière d’avoir tenu le pari et envoyé mes trois textes dans les temps ! Résultats publiés le 15 décembre… à suivre donc.
Lectures
Les Miracles du bazar Namiya
J’ai découvert récemment Keigo Higashino dont j’ai dévoré l’excellent Les Miracles du bazar Namiya. Un véritable coup de cœur pour ce roman qui flirte avec le fantastique de façon très ingénieuse. Le récit tourne autour d’un échange de lettres entre des personnages vivant à quarante ans d’écart. Higashino utilise le fantastique à petites touches, pour mieux explorer les ressorts de l’âme humaine. C’est joli, sincère, émouvant parfois, mais sans tomber dans le pathos. Je vous le recommande chaudement.
Sapiens
En parallèle, je suis en train de lire Sapiens de Noah Yuval Harari : ce n’est pas du tout le genre de livre qui m’attire en temps normal. Déjà, ce n’est pas de la fiction ! Mais le livre m’a été donné et recommandé, je l’ai donc commencé. Surprise ! Il est absolument passionnant ! Je le lis assez lentement, mais chaque chapitre me fait remettre en question des certitudes et des idées préconçues.
Une seconde avant Noël
Autre lecture du moment : Une seconde avant Noël de Romain Sardou, un livre qui m’a été prêté. C’est tout à fait de saison et agréable à lire. Le récit a un côté dickensien et d’habitude ce genre de récit m’agace un peu (le pauvre héros victime de toutes les injustices…). Pourtant, dans ce roman, l’auteur assume totalement son registre avec beaucoup de finesse et d’humour. Il apostrophe par moments directement le lecteur, un procédé que j’adore même si je le vois souvent déconseillé aux écrivains. Bref, encore un livre que je n’aurais sans doute pas lu de moi-même, mais une jolie découverte.
Et vous, que lisez-vous en ce moment ? Si vous faites partie des lecteurs du Manoir de Malencontre, n’oubliez pas de m’en faire un retour ! 😊
Joyeuses lectures !