Mon prochain Salon du Livre, des nouvelles de mon dernier manuscrit et mes élucubrations sur la question de la liseuse électronique vs le livre imprimé : voilà le programme de cet article.
Mes actualités d’écrivaine
Prochain Salon du Livre 📚
Le samedi 14 octobre, je serai présente au Salon du Livre d’Auboué avec Le Manoir de Malencontre.
Pour parler littérature, écriture et dessin, n’hésitez pas à passer me voir — ainsi que les autres auteurs et autrices, illustrateurs et illustratrices. Il y en aura pour tous les goûts ! 😃
#projetgilberte en bêta-lecture
Le manuscrit de mon roman jeunesse est parti en bêta-lecture !
Si vous ne connaissez pas ce terme un peu étrange, voici l’explication : le bêta-lecteur est le deuxième lecteur d’un manuscrit (bêta étant la 2e lettre de l’alphabet grec et l’alpha-lecteur étant souvent l’auteur lui-même).
Lorsque l’auteur considère son manuscrit à peu près abouti, un ou des regards extérieurs sont précieux pour vérifier qu’il ne reste pas de grosse incohérence dans le récit, qu’on a bien ciblé le lectorat, etc.
Le rôle des bêta-lecteurs est de donner leur ressenti sur l’histoire, sachant qu’ils n’ont pas entre les mains la version finale. Cela demande donc de la curiosité et une bonne dose de bienveillance de leur part. Mais cela leur permet de découvrir un récit en avant-première.
Pour ce manuscrit, j’ai la chance d’avoir pu l’envoyer à des lecteurs dans la tranche d’âge concernée, en plus de quelques adultes. J’ai hâte d’avoir leurs retours !
Pour plus de détails sur ce manuscrit, rendez-vous sur la page #projetgilberte.
Je me lance dans l’illustration…
Pour commencer, je ne conçois pas un livre jeunesse sans illustrations.
Les plus jeunes n’ont peut-être pas connu les illustrations pleine pages en couleur dans les livres de la Bibliothèque rose ou verte — mais pour moi, ça reste un souvenir précieux ! Et une source de motivation pour la jeune lectrice que j’étais : je voulais arriver à la prochaine grande image !
Malheureusement, peu d’éditeurs proposent encore des images en couleur pour les plus de 6 ans. Pourtant, c’est une idée qui me tient vraiment à cœur.
J’ai donc commencé à imaginer une partie des illustrations. Au départ, je me sentais incapable de les réaliser moi-même. Mais le fait de tester des idées m’a finalement donné envie de tenter l’aventure.
Dans l’absolu, peut-être que mes dessins ne finiront jamais dans le livre publié. Mais j’espère pouvoir les proposer avec le manuscrit lorsque je le soumettrai à des maisons d’édition. Après… le destin décidera !
La question du mois: lisez-vous plutôt des livres imprimés ou sur une liseuse électronique ?
Pour ma part, je n’ai pas de liseuse et (pour le moment du moins) je n’ai absolument aucune attirance pour cet engin. Pourquoi ?
Je suis une vieille réactionnaire 😅
Alors oui, c’est un peu vrai. J’ai un côté réfractaire à la technologie, même si ça peut paraître contradictoire avec mes activités.
Pour l’anecdote, j’ai acheté mon premier téléphone portable en 2008, soit près de dix ans après leur généralisation.
Jusque là, je refusais catégoriquement de céder à ce que je voyais comme un fil à la patte. Puis, quand les cabines téléphoniques publiques ont progressivement disparu et que je suis devenue dépendante des téléphones de mes amis, j’ai fini par sauter le pas.
Depuis, je suis navrée d’avouer que je suis aussi accro que n’importe qui à mon smartphone.
À côté de ça, je tape mes articles et manuscrits directement au clavier et j’utilise le format numérique pour tous mes documents de travail. Je n’ai pas de véritable répulsion pour les nouvelles technologies.
Mais pour lire, je reste attachée au bon vieux format papier.
Les avantages du papier
En premier, le livre papier est un objet que l’on peut toucher, caresser, ouvrir. Il a des couleurs spécifiques, un format, un toucher et une odeur qui changent d’un volume à l’autre. Lire un livre imprimé, c’est une expérience sensorielle chaque fois différente.
De plus, j’aime voir les livres alignés (ou plutôt entassés 😉) dans ma bibliothèque : rêver devant ceux que je n’ai pas encore lus, revoir les titres de ceux qui m’ont emportée…
J’aime aussi l’idée de ne pas être dépendante d’un niveau de batterie pour finir ma lecture, même si au final, ce n’est pas l’argument prioritaire.
Et vous ? Quelles sont vos préférences, et pour quelles raisons ?
Conclusion
Une question, une réaction ? L’espace commentaires en dessous est à votre disposition, n’hésitez pas à en faire usage ! 😊
Belle idée que de vouloir illustrer toi-même ton livre-jeunesse en cours ! C’était un de mes rêves. Mais j’ai baissé totalement les bras ! Tu t’en donnes les moyens… tu y arriveras ! Bravo
Quant à la liseuse, je n’en ai pas et n’en ressens pas le besoin. Peut-être que quand ma vue baissera, je « verrai » les choses autrement. En revanche, je ne sais pas écrire autrement que munie de mon ordinateur. Avec le papier et le crayon, des crampes surgissent dans mes mains. J’écris mal, je fais des ratures……..
Merci pour tes encouragements ! 🙂