Mission autoédition et autres projets créatifs
Mission autoédition et autres projets créatifs

Mission autoédition et autres projets créatifs

En octobre, j’ai bouclé le pinkeraser artober challenge et fini la lecture d’un pavé de mille pages. En novembre, je me lance dans l’autoédition et j’attends les retours de mes bêta-lecteurs sur mon roman jeunesse.

Faillibles : mon recueil de nouvelles en autoédition

Un choix difficile

J’ai longtemps hésité à me lancer dans l’autoédition.

D’une part, parce que j’ai du mal à faire abstraction des connotations négatives que le mot traîne avec lui. Même si je connais de nombreux auteurs et autrices autoédités que j’admire sincèrement.

Mais surtout parce qu’un auteur indépendant reste seul juge de son travail et c’est une responsabilité énorme. Pour ma part, je ressens la nécessité d’une validation extérieure sur mes manuscrits.

Grâce à GLP Éditions, mon premier roman a bénéficié de cette validation. Ça n’a pas guéri mon syndrome de l’imposteur, mais c’est déjà un premier pas.

Alors, pourquoi cette décision de me lancer malgré tout ?

Eh bien, l’autoédition va me permettre de gagner du temps pour publier plus rapidement.

Beaucoup de lecteurs du Manoir de Malencontre me demandent « Et le prochain, c’est pour quand ? » et je suis désolée de répondre chaque fois « Je n’en sais rien, » alors que j’accumule les manuscrits.

Or Le Manoir de Malencontre a déjà un an. J’ai besoin que quelque chose se passe pour concrétiser mon travail !

Autrice hybride

La solution, c’est donc de devenir une autrice hybride : c’est à dire, continuer de soumettre les manuscrits sur lesquels j’ai envie d’être accompagnée par des éditeurs ; mais autoéditer en parallèle des projets plus abordables.

Sur mes trente années d’écriture (eh oui, quand même !), j’ai accumulé pas mal de fictions courtes. Vous pouvez d’ailleurs en retrouver quatre sur ce blog : « Berger des mères », « Contamination », « Mille neuf cent quarante-deux » et « Pèlerinage ».

Ces textes ont déjà reçu une forme de validation dans le sens où ils ont été lus, envoyés à des concours, parfois même primés. Je les juge donc prêts à être publiés.

Il me reste bien sûr beaucoup de travail en tant qu’éditrice improvisée (pas si improvisée que ça, tout de même).

Depuis deux ans, je m’informe et me forme à l’autoédition, à la mise en page, au graphisme de couverture… Il est temps de me jeter à l’eau.

Faillibles – fictions courtes, à paraître fin 2023

Voici donc mon projet du moment : j’ai déjà rassemblé, relu et mis en page treize textes écrits entre 1992 et 2022.

Le temps de traquer les dernières coquilles, de concevoir la couverture et de configurer l’impression, j’espère une parution d’ici décembre, voire fin novembre (mais là, je rêve un peu sans doute).

Mes manuscrits ne sont pas morts !

Hormis Gean qui meurt, que j’ai laissé de côté pour l’instant, les autres continuent leur vie, quoique souterraine et invisible. 😉

En abyme

Ce manuscrit est parti en soumission en juin et j’attends les réponses de plusieurs maisons d’édition. Même si ça me semble interminable, c’est un délai tout à fait habituel. Dans le meilleur des cas, s’il est retenu, il ne paraîtra de toute façon pas avant au moins un an.

Toutefois, dans la foulée de mon lancement en autrice indépendante, j’ai décidé que faute de contrat d’édition pour En abyme d’ici le printemps 2024, je le publierai lui aussi de façon indépendante.

Même si je préfèrerais lui trouver une maison traditionnelle.

Parce que publier un roman complet implique un gros travail de réécriture guidé par un regard extérieur (les fameuses corrections éditoriales).

Mais d’ici le printemps 2024, j’aurai tellement oublié mon manuscrit que je pourrai poser un regard presque extérieur dessus !

#projetgilberte

Les premiers retours sur le manuscrit s’avèrent plutôt encourageants pour l’instant, mais j’en ai encore très peu. Cela dit, ils me donnent déjà des pistes d’améliorations sur quelques détails.

J’ai un peu laissé de côté les illustrations ce dernier mois, en me disant que si une maison d’édition accepte ce récit, ils auront certainement des illustrateurs plus compétents que moi.

Pinkeraser artober 2023

En octobre, j’ai été assez accaparée par un challenge créatif lancé sur Instagram par l’artiste américaine Serena Rios McRae qui pratique, entre autres, la gravure sur gomme.

Nous avons donc été toute une communauté à graver une gomme par jour à partir de thèmes imposés. Vous pouvez voir à quoi cela ressemble sur Instagram #pinkeraserartober2023.

Et résultat, j’ai créé une collection de tampons uniques !

Si vous voulez les voir en vrai – et pourquoi pas en acquérir, venez faire un tour au Bazar d’hiver des artisans ! La deuxième édition se tiendra au Marché couvert de Verdun les 25 et 26 novembre prochains, et ça vaut vraiment le détour ! 😃

J’y présenterai aussi mes livres, carnets, aquarelles et linogravures, ainsi qu’une collection de cartes de vœux sur laquelle je travaille actuellement.

Coups de cœur de lecture

Après un été en compagnie de Daniel Pennac, je viens de terminer The Pillars of the Earth de Ken Follett.

La saga Malaussène de Daniel Pennac

Entre mai et août, j’ai lu les quatre premiers livres de cette saga et je me suis régalée.

J’ai adoré le style à la fois très littéraire et totalement déjanté de Pennac. Malgré la noirceur des histoires, j’en garde une image très colorée. Une résilience de la vie et de l’humour en dépit des horreurs.

Et j’admire la façon dont il aborde des sujets profonds ou délicats sans jamais tomber dans le pathos ni le vulgaire. Et sans jamais se prendre au sérieux.

The Pillars of the Earth de Ken Follett (Les Piliers de la Terre en VF)

J’ai longtemps refusé de lire des romans historiques, n’ayant jamais été fan d’histoire à l’école.

Mais il y a quelques années, quand mon père m’a offert la série des Rois maudits de Druon, je me suis sentie obligée de la lire… et je me suis aperçue que c’était finalement très chouette ! 😉

Malgré tout, je garde une espèce de réticence irrationnelle vis-à-vis des romans historiques et le pavé de Ken Follett a passé pas loin d’un an sur ma pile avant que je ne m’y attaque.

Je ne regrette pas le voyage, absolument époustouflant. Ce récit m’a emportée avec une puissance inouïe : l’intrigue est palpitante de bout en bout, les personnages d’une grande complexité, les descriptions historiques et architecturales riches et détaillées.

Bref, un réel coup de cœur, qui me réconcilie encore un peu plus avec le genre.

Conclusion

Ce n’est sans doute pas pour rien que l’automne est ma saison préférée. J’y trouve une forme de magie qui me donne l’énergie pour me lancer dans plein de projets créatifs.

Et encore, je vous ai fait un résumé ! 🤪

Et vous, où en êtes-vous dans vos lectures, projets et envies ? Est-ce que novembre vous déprime ? Ou est-ce que cette période produit le même effet sur vous que sur moi ?

2 commentaires

  1. Coucou Anne,
    J’ai bien avancé dans mes relectures, mais je prends mon temps pour savourer tes écrits ! Quelle imagination et quelle belle écriture ! J’avance, j’avance !
    En tout cas, les projets sont riches !
    Pour ma part, hormis mon objectif pour Noël, je peine à écrire. Il faut dire que je me suis lancée dans tellement d’activités par ailleurs que le temps me manque. Des activités que je souhaitais mener depuis un certain temps !
    Novembre est loin d’être mon mois favori, mais je fais avec.
    A bientôt !

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