Juin… qui rime avec fin
Juin… qui rime avec fin

Juin… qui rime avec fin

Rien de grave, hein ! Il s’agit juste de la fin d’un premier jet. Mais avant, des nouvelles de mon premier bébé.

Une couverture

Le Manoir de Malencontre poursuit son chemin vers la publication ! Gaëlle, l’éditrice, a validé mes modifications et le manuscrit est parti en correction. En parallèle, elle m’a soumis une première ébauche de couverture. Quelle émotion en ouvrant le fichier ! J’en ai eu les larmes aux yeux : une personne autre que moi a investi son temps et son énergie juste pour mon histoire, je trouve cela profondément émouvant. Même si j’ai émis des réserves sur certains détails et que j’attends à présent la version suivante, la découverte de cette couverture restera gravée dans ma mémoire comme une étape cruciale, la première preuve concrète que je ne rêve pas cette aventure.

Un épilogue

Dimanche 5 juin, j’ai terminé le premier jet des Poupées russes. Ou plus exactement, le manuscrit s’est achevé sans préavis. J’avais prévu deux chapitres supplémentaires, je me suis donc mise à mon clavier ce matin-là en vue d’une session de travail normale. Et puis, d’un coup, la fin m’est tombée dessus. Comme une évidence. Il n’y avait plus rien à ajouter.

Sur le moment, j’étais sonnée. L’impression que mes personnages étaient partis sans me dire au revoir, comme si, au cours d’une soirée, tout le monde s’en allait soudain en me laissant seule. Je me suis sentie bête, abandonnée, désœuvrée… Le comble, si on songe au sens premier du mot ! Bref, impossible de célébrer la victoire qu’aurait pourtant dû représenter le bouclage du premier jet.

Bon, pas d’inquiétude, depuis je me suis remise du choc ! D’autant que le voyage avec cette histoire et ces personnages est loin d’être terminé, bien entendu. Pour l’instant, le manuscrit repose tranquillement et je ne compte pas replonger le nez dedans avant l’automne. Je ne l’ai donc pas du tout relu, mais j’ai l’impression d’avoir progressé dans ma technique et d’approcher mon objectif d’écriture. J’ai lu quelque part que le troisième roman est souvent celui de la maturité. Je crois qu’en effet j’ai passé un cap avec ce troisième manuscrit.

Des projets

J’ai pris des vacances d’écriture au mois de juin, le temps de me ressourcer. J’en ai profité pour lire un peu plus, entre autres La fabrique du suspense de Michel Bussi. Je n’ai jamais lu de fiction de cet auteur, mais ce livre me donne envie de le découvrir. Et de m’essayer à l’exercice du roman à twist ! Ce sera peut-être le jeu dans mon prochain manuscrit, qui sait ?

Entre-temps, je vais reprendre les relectures et corrections. Je compte revenir sur Gean qui meurt & Gean qui rit dès cet été pour un dernier toilettage à la suite des retours de mes bêta-lecteurs, puis cet automne je retravaillerai Les Poupées russes. Je veux absolument changer le titre, mais je n’ai encore rien trouvé qui me convienne… à suivre.

Je ne publie pas de fiction courte dans l’article ce mois-ci, car à vrai dire je rechigne un peu à mettre en ligne toutes mes créations sans aucun contrôle sur leur copyright… J’envisage en revanche de proposer certaines de ces lectures aux abonnés de la newsletter. Faites-moi savoir en commentaire ou par message si cette formule vous intéresse !

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